Mai 30

Vous aimez les histoires ?…

Les vitraux du chœur de l’église Saint-Géry constituent un véritable livre d’histoire(s) de notre paroisse.

Les membres de la Confrérie et de la Fabrique d’église vous invitent à le feuilleter avec eux le week-end des 3 et 4 juin prochains, de 14 à 17 heures, à l’église Saint-Géry de Braine-le-Comte en découvrant l’exposition proposée dans le cadre des « Journées Eglises Ouvertes 2023. »

Des visites guidées sont organisées les deux jours à 15h00 pour approcher au plus près ces splendides verrières.

Bienvenue à toutes et tous !

Mar 22

L’église Saint-Géry ne possédait plus de « Chemin de Croix » depuis plus de 60 ans.
Bonne nouvelle !

Une œuvre du peintre belgo-russe, Rostislas Loukine, viendra bientôt combler ce manque.

Ces tableaux, créés en 1962, n’avaient pas été installés à demeure dans l’église et avaient été perdus de vue. Aujourd’hui, leur valeur artistique enfin reconnue, ils retrouveront la place qu’ils méritent tout autour des chapelles latérales de l’église.

La découverte de ces gouaches ainsi que d’une exposition retraçant leur histoire se fera en deux temps :

  1. lors d’une inauguration officielle, le vendredi 31 mars 2023 à 17 heures.
    à laquelle vous êtes toutes et tous cordialement invités
  2. et le Vendredi saint, le 7 avril à 15 heures,
    où la possibilité vous est offerte de venir mettre vos pas dans ceux de Jésus pour vivre ensemble ce chemin de prière et de conversion.

Bienvenue !

La Fabrique d’église et la Confrérie Saint-Géry.

Mar 15

Août 19

 

Depuis la tempête au cours de laquelle le coq de notre église s’est envolé, bien des démarches ont été entreprises pour qu’il puisse regagner son perchoir.

L’assurance. La contacter, attendre sa réponse et constater qu’elle est négative.

Le paratonnerre. Savez-vous que pour une meilleure efficacité, certains paratonnerres peuvent contenir une substance radioactive ?  Compteur Geiger à l’appui, on a pu constater qu’il n’en était rien.

L’évaluation des dégâts.   Le coq lui-même bien-sûr : il a souffert, une totale guérison peut-elle être espérée ? Lui accorder une mise à la retraite après tant d’années de bons et loyaux services n’est-elle pas préférable ?

Et qu’en est-il de sa fixation : comment était-il arrimé à la charpente du clocher ? Le support est-il endommagé ? Faudra-t-il remplacer l’une ou l’autre partie de la structure ?  La chute n’a-t-elle pas provoqué d’autres détériorations aux toitures, aux descentes d’eaux pluviales ?

Pour répondre à ces questions, une inspection sur place devait être menée. L’installation d’un échafaudage ou l’utilisation d’une grue télescopique s’avérant des solutions plus coûteuses que le recours à un drone, restait à chercher des sociétés agréées pour semblable tâche, lancer des appels d’offres, attendre les délais légaux, choisir au mieux, passer commande et patienter, la crise sanitaire freinant un peu plus encore les opérations…

Le 22 septembre, c’était chose faite : nous possédons maintenant les photos nécessaires.

Le devis. La phase suivante consiste à demander des offres à trois entreprises.

Dès que le choix du projet qui présente le meilleur rapport qualité /prix sera opéré, nous pourrons  passer enfin à l’étape ultime et… spectaculaire : la réinstallation proprement dite.

Plusieurs étapes ont été franchies mais le chemin que pareil dossier doit nécessairement emprunter avant d’aboutir est long, très long.

Impossible aujourd’hui de dire quand nous pourrons fêter ensemble le retour du précieux symbole sur notre clocher mais nous ne manquerons bien sûr pas de vous en informer dès que possible.

Août 19

Le coq de l’église Saint-Géry s’est envolé lors de la dernière grande tempête. La Fabrique d’église a entamé depuis plusieurs mois les démarches nécessaires pour le remettre sur son perchoir.

Établir valablement un appel d’offres à différentes firmes capables de réaliser pareil travail exigeait une évaluation précise des dégâts occasionnés au clocher. Il fallait donc examiner de près l’état du mât de fixation du coq et du paratonnerre et les éventuelles détériorations occasionnées aux toitures.

Pour accéder tout en haut de notre clocher, la construction d’un échafaudage comme l’utilisation d’une grue télescopique se sont avérées des moyens bien plus coûteux que le recours aux services d’une firme spécialisée en prises de vues par drone, dans le respect des prescriptions techniques et des accréditations en la matière.

C’est le mercredi 22 juillet 2020 en fin d’après-midi que l’opération s’est déroulée au grand étonnement des riverains et des passants.  Les gros plans réalisés, d’une grande netteté, viennent compléter le dossier qui peut maintenant poursuivre son long chemin.

Mar 06

Quel est le rôle et comment fonctionnent les différentes Fabriques des églises de notre Unité Pastorale ?

Il est vrai qu’il s’agit là de notions qui restent peu connues pour la plupart d’entre nous. Cette rubrique a pour but de répondre progressivement à ces questions.
Ce nouveau volet de notre site s’étoffera petit à petit : aujourd’hui, vous est ainsi présentée la mission d'une Fabrique. Une suite est prévue, elle abordera le volet administration (Conseil et Bureau des marguilliers.)

Ces articles successifs seront également publiés dans « Arc-en-Ciel ».

1. La mission de la Fabrique d’église

La Fabrique d’église est un établissement de droit public. Personne morale de droit public, elle est instituée par des décrets et des lois. Elle dispose d’une certaine autonomie administrative et financière, destinée à remplir une mission d’intérêt général, précisément définie : pourvoir à la gestion temporelle du culte.

Elle a ainsi la capacité d’acquérir, de recevoir, de posséder des biens meubles et immeubles et d’agir en justice, dans les limites de sa mission. Elle est soumise, dans son fonctionnement et sa composition, à des règles de tutelle (la Commune, le Gouverneur de Province, l’Evêché).

Que signifie « la gestion du temporel du culte » au niveau d’une paroisse ? Il s’agit de maintenir la dignité du service du culte, en gérant l’ensemble des biens affectés au culte dans la paroisse (les bâtiments comme les biens meubles). Pour ce faire, elle établit un budget, soumis à des règles de tutelle.

Les revenus de la Fabrique d’église sont générés par ses avoirs (terres de culture louées par des baux à ferme, maisons louées, fondations) et par une intervention communale
annuelle.

L’intervention communale est le résultat de la différence entre les recettes et les dépenses de la Fabrique. Le principe de cette intervention remonte à la loi du 18 Germinal an X et au décret impérial du 30 décembre 1809, en tant que réparation du préjudice résultant de la confiscation des biens des églises en 1795. En Wallonie, le décret du 13 mars 2014 a modifié certaines règles de tutelle.

Dans le prochain article, nous présenterons son administration : le Conseil de Fabrique et le Bureau des marguilliers.

Pierre-Marie Dufranne

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