Depuis la tempête au cours de laquelle le coq de notre église s’est envolé, bien des démarches ont été entreprises pour qu’il puisse regagner son perchoir.
L’assurance. La contacter, attendre sa réponse et constater qu’elle est négative.
Le paratonnerre. Savez-vous que pour une meilleure efficacité, certains paratonnerres peuvent contenir une substance radioactive ? Compteur Geiger à l’appui, on a pu constater qu’il n’en était rien.
L’évaluation des dégâts. Le coq lui-même bien-sûr : il a souffert, une totale guérison peut-elle être espérée ? Lui accorder une mise à la retraite après tant d’années de bons et loyaux services n’est-elle pas préférable ?
Et qu’en est-il de sa fixation : comment était-il arrimé à la charpente du clocher ? Le support est-il endommagé ? Faudra-t-il remplacer l’une ou l’autre partie de la structure ? La chute n’a-t-elle pas provoqué d’autres détériorations aux toitures, aux descentes d’eaux pluviales ?
Pour répondre à ces questions, une inspection sur place devait être menée. L’installation d’un échafaudage ou l’utilisation d’une grue télescopique s’avérant des solutions plus coûteuses que le recours à un drone, restait à chercher des sociétés agréées pour semblable tâche, lancer des appels d’offres, attendre les délais légaux, choisir au mieux, passer commande et patienter, la crise sanitaire freinant un peu plus encore les opérations…
Le 22 septembre, c’était chose faite : nous possédons maintenant les photos nécessaires.
Le devis. La phase suivante consiste à demander des offres à trois entreprises.
Dès que le choix du projet qui présente le meilleur rapport qualité /prix sera opéré, nous pourrons passer enfin à l’étape ultime et… spectaculaire : la réinstallation proprement dite.
Plusieurs étapes ont été franchies mais le chemin que pareil dossier doit nécessairement emprunter avant d’aboutir est long, très long.
Impossible aujourd’hui de dire quand nous pourrons fêter ensemble le retour du précieux symbole sur notre clocher mais nous ne manquerons bien sûr pas de vous en informer dès que possible.