Nous étions nombreux au centre Béthanie à vivre une rencontre autour de « interrogés par la fin de vie ». Cette rencontre se mijotait depuis la sortie de la lettre des Évêques « je te prends par la main ».
Écouter, pourquoi ? Pour aider la personne visitée. Écouter. Obéir à quoi ? Obéir à l’Être essentiel qui est en nous, obéir au souhait exprimé dans celui qui souffre à en mourir, qui demande à mourir, et le faire passer au creuset d’une juste interprétation.
Sans cesse, nous sommes appelés à mûrir dans l’écoute de soi, dans l’écoute de l’Autre. L’exposé de l’abbé Émile était si dense qu’il appelle à être « revisité ». Grâce à ses notes, il nous donne de creuser ce trésor donné. « Ce texte est d’une telle richesse que je n’ai pas hésité un seul instant à le partager avec toute ma petite famille, croyants et non-croyants! Et je loue Dieu ce matin pour ce travail de veille-éveil que vous faites auprès de ces personnes âgées, si souvent mises à l’écart de nos sociétés. » m’a rapporté un ami.
Merci Émile de nous éveiller toujours plus à la vie et de nous aider à être « veilleurs » (Lc12,35) tels que le Maître nous désire…
Merci à vous de vous laisser éveiller…
Dans en clin d’oie, je vois toute de suite une rencontre d’une grande réussite et d’une grande valeur. Le connaissant bien, Emile avait bien sûr mis en évidence la dimension psychologique nécessaire dans la recherche du sens de notre existence dans le monde. Bravo !